21 décembre 2021,

Suite à l’ouverture du Synode au début du mois d’octobre, la FAFCE a organisé un Webinaire intitulé « Famille et Synodalité,: un appel à participation » en collaboration avec son membre irlandais, Family Solidarity, le 9 décembre 2021.

Angelo Bottone, président de Family Solidarity, a inauguré la conférence par quelques mots sur les éléments clés du Synode : « Qu’est-ce que le Synode ? et comment pouvons-nous y participer? ». « L’écoute est un travail clé. Synodalité signifie écoute. L’écoute n’est pas passive, c’est un engagement actif qui demande une participation dynamique. »

Sr Nathalie Becquart, XMCJ, sous-secrétaire du Synode des évêques, oratrice principale de l’événement, a présenté le lien profond du Synode avec la famille : « La synodalité est dans l’ADN de la famille. L’Église est enracinée dans le mystère de la Trinité, le mystère de la communion, et le premier lieu qui imite la Trinité est la famille. » Elle a encouragé toutes les familles à se sentir incluse dans le processus synodal : « La synodalité consiste à cheminer ensemble, enfants, personnes handicapées, évêques, sœurs, personnes âgées, tous ensemble guidés et conduits par l’Esprit Saint, recherchant la communion, appelant à la participation de tous de manière à être une Église missionnaire ». De plus, la famille possède un rôle clé dans la synodalité : elle est un pont au sein de sa communauté, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église : « La famille se trouve à l’intersection de l’Église et du monde, avec la mission donnée par Dieu de « familiariser l’humanité » ou de « domestiquer le monde » par la puissance de l’amour. »

Vincenzo Bassi, président de la FAFCE, a conclu l’événement en soulignant le rôle des associations familiales en tant qu’intermédiaires entre les familles et l’Église : « Les associations familiales peuvent jouer un rôle spécifique afin de recréer un environnement de village d’autrefois ». « Il faut un corps intermédiaire, l’association familiale, qui facilite ce processus entre la famille et l’Église ». Au sein de ce réseau de solidarité, les familles se sentent moins seules dans leur responsabilité et encouragées dans leur rôle. « Nous pouvons aussi beaucoup plus facilement réaliser notre vocation de maris, de pères, de laïcs. Nous devons nous rendre compte que nous devons assumer cette responsabilité. Mais comment ? Il est essentiel que les familles fassent partie de réseaux, et nous devons parler beaucoup plus de cette modalité pour aider et servir les familles, l’église et l’évangélisation de nos communautés ».