Brussels, 14th March 2024

La FAFCE félicite la résolution sur la création d’une initiative européenne pour la désignation annuelle des Capitales Européennes de l’Enfance. La résolution a été adoptée par le Parlement Européen aujourd’hui, avec – votes pour, – votes contre, et – abstentions. La résolution met l’accent sur les points suivants

  • Les droits de l’enfant sont des droits de l’homme
  • Il existe un droit à vivre sur une planète propre et saine
  • Tous les enfants ont le droit d’être protégés contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
  • Toutes les familles et les communautés doivent recevoir le soutien nécessaire pour assurer le bien-être et le développement de leurs enfants.
  • Une attention particulière doit être accordée aux enfants ayant moins d’opportunités et aux groupes les plus vulnérables
  • Le Parlement Européen souhaite que les Capitales Européennes de l’Enfance contribuent à la lutte contre la pauvreté des enfants
  • S’engage à prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans la transformation numérique

Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE, déclare : « Il s’agit d’une résolution positive qui reconnaît une réalité cruciale : les enfants sont l’avenir. Si nous voulons un avenir durable, nous devons promouvoir la solidarité intergénérationnelle. Le Pape François nous rappelle que nous sommes confrontés à trois transitions fondamentales : écologique, numérique et démographique. Pour répondre à toutes ces transitions, nos familles et nos enfants doivent être au centre ».

La FAFCE a publié une résolution sur les jeunes et la santé mentale, qui souligne que les familles sont les plus grands alliés des enfants. Elle appelle les institutions européennes et les États membres de l’UE à

  1. Développer une approche de la santé mentale centrée sur l’humain, en se concentrant sur la dignité humaine de chaque enfant, jeune et de leur famille, en reconnaissant le rôle des familles et des soins informels.
  2. Promouvoir une culture de la vie, de la solidarité et de la communauté, qui peut aider les jeunes à avoir confiance en l’avenir, tout en faisant face aux obstacles économiques, sociaux et culturels.
  3. Reconnaître le travail et le soutien précieux des grands-parents dans le bien-être quotidien des enfants et des jeunes, en assumant des responsabilités de soins et en transmettant l’espoir et l’expérience de la vie aux jeunes générations.
  4. Entreprendre une analyse approfondie des causes de la détresse des jeunes générations en matière de santé mentale, en tenant compte de l’impact de la numérisation et des changements démographiques, des comportements de dépendance numérique, de la cyberviolence, des abus sexuels, de la promotion de concepts flous concernant ce que l’on appelle « l’autodétermination des sexes », de l’absence d’équilibre entre le travail et la famille, du chômage des jeunes, de l’instabilité des relations familiales et de l’absence d’engagement des membres de la famille.
  5. Promouvoir l’élaboration de plans d’action nationaux (PAN) pour soutenir les familles, les réseaux et associations familiales et les écoles en première ligne des initiatives de prévention de la dépression et du suicide, avec une formation sur la détection et la prévention ainsi qu’un soutien à ceux qui ont perdu quelqu’un par suicide ; inclure les associations de parents et de familles dans l’élaboration de ces politiques.
  6. Reconnaître les dépendances numériques comme une source potentielle de troubles de la santé mentale chez les enfants et les adolescents ; établir et mettre en œuvre des politiques ciblées pour lutter contre l’impact spécifique des dépendances numériques, de l’abus de drogues et de la toxicomanie.
  7. Prendre des mesures législatives contre la surexualisation des contenus en ligne et dans la publicité, en particulier ceux représentant des enfants ; coordonner les États membres de l’UE pour collecter toutes les données concernant les tendances en matière de production et de consommation de pornographie, tant par les mineurs que par les adultes.
  8. Prendre en considération l’impact du bien-être des mères et des femmes enceintes sur la santé mentale de leurs enfants, y compris avant la naissance, et attirer l’attention sur un soutien particulier dans les actions entreprises.
  9. Considérer le rôle des activités sportives et musicales, en particulier collectives, et la participation des enfants en tant que mesure préventive, et soutenir les familles ayant des difficultés à faire participer les enfants par le biais de programmes scolaires, communautaires ou d’associations familiales.
  10. Établir le dimanche comme jour de repos hebdomadaire commun, favorisant ainsi la cohésion familiale et sociale.

Vincenzo Bassi, président de la FAFCE, ajoute : « Il convient de souligner que les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. La famille, cellule de base de la société, est le lieu où nous apprenons à traiter les autres. Personne ne connaît mieux les besoins de ses enfants que les parents qui les ont mis au monde. Cela s’étend à la protection des mineurs en ligne et à la lutte contre la pornographie, qui est une maladie culturelle qui normalise l’exploitation et méprise la dignité humaine. Nous devons reconnaître que la vie de chaque enfant est inestimable, qu’il soit à naître, vulnérable, en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale. Pour ce faire, il faut renforcer les réseaux et les associations familiales qui servent les besoins des enfants, et, par conséquent, le bien commun ».