Résolution du Conseil

GPA : UNE VIOLATION DE LA DIGNITÉ HUMAINE

La maternité : un don précieux, à respecter et à protéger

La pratique de la gestation pour autrui est une préoccupation majeure pour tous les membres de la FAFCE. Cette pratique se répand dans le monde entier, créant une pente glissante vers le droit à l’enfant, et n’ayant aucun respect pour la dignité humaine ou les principes éthiques fondamentaux. C’est pour cette raison, que, réunis à Fatima pour notre Conseil de présidence de Printemps, nous, Présidents et Délégués du Conseil de Présidence de la FAFCE, condamnons fermement toute forme de gestation pour autrui, qui instrumentalise les femmes et les enfants, qu’elle soit accompagnée ou non d’une transaction financière.

La maternité est un cadeau inestimable pour l’humanité et doit être respectée et protégée. Aucun enfant ne devrait être délibérément privé de sa mère.

Nous estimons qu’il n’y a aucune raison de légitimer cette pratique, que ce soit sur le plan légal, ou sur le plan éthique. Nous reconnaissons également que la gestation pour autrui est l’une des conséquences d’un processus culturel plus long qui sépare procréation de la sexualité, portant fortement atteinte à la dignité de la procréation humaine.

Nous appelons tous les chefs d’Etat et de gouvernement à agir en faveur de l’abolition de la gestation pour autrui par le biais d’une convention internationale spécifique ou d’un protocole additionnel à la Convention internationale des droits de l’enfant.

Nous nous félicitons de la position claire adoptée par le Parlement européen, exprimée dans le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde 2014, et de la politique de l’Union européenne en la matière, qui a condamné la gestation pour autrui, affirmant qu’elle « doit être interdite et traitée comme une affaire urgence dans les instruments relatifs aux droits de l’homme ».

Nous appelons tous les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à suivre cette voie en faveur de la dignité humaine. En particulier, nous appelons les membres de la commission des affaires sociales à faire avancer la procédure sur les droits de l’homme et les questions éthiques liées à la gestation pour autrui, afin de condamner clairement cette pratique.

Nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à exprimer leur opposition à la gestation pour autrui. Nous appelons également toutes les organisations qui s’opposent à la gestation pour autrui à unir leurs forces et à faire entendre leur voix, face aux intérêts financiers et idéologiques qui se cachent derrière cette pratique.

Fátima, le 13 avril 2016