Bruxelles, le 15 Mars 2024

La FAFCE félicite la tenue du débat qui s’est déroulé hier au Parlement européen sur les conditions de vie dans l’UE. Dans le contexte d’une crise du coût de la vie qui s’aggrave, les jeunes familles sont souvent confrontées à des difficultés économiques, ce qui a sans aucun doute un impact sur leurs décisions concernant la taille de la famille qu’ils souhaitent avoir.

Avec la crise de l’hiver démographique en Europe, les États membres doivent plus que jamais investir dans la famille. Avec des taux de natalité alarmants et des conditions sociales injustes, les familles doivent être considérées comme un investissement pour l’Europe et non comme un coût.

La FAFCE se fait l’écho des graves inquiétudes que suscite le fait que de nombreuses familles n’arrivent pas à « joindre les deux bouts », ainsi que de l’horreur que représente l’augmentation de la pauvreté des enfants. Par conséquent, la FAFCE propose et invite l’UE et ses États membres à coopérer avec les associations familiales, en tant que noyau de la société, pour s’attaquer aux problèmes qui touchent au logement, à la pauvreté, au chômage, à la cohésion sociale, à la santé mentale, à la solitude, aux familles monoparentales, aux jeunes familles et aux familles éclatées. Les réseaux familiaux peuvent être un partenaire clé des États dans la prévention et le traitement de ces problèmes.

En ce qui concerne les droits des travailleurs, le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, a déclaré cette semaine que « les travailleurs ne peuvent pas être considérés uniquement comme un groupe de personnes : les travailleurs ne peuvent pas être considérés uniquement comme un groupe d’individus, mais comme une partie des familles et des communautés qui contribuent au bien commun. Ils sont aussi souvent des parents, des maris, des femmes, des fils et des filles. Lorsque nous examinons les droits des travailleurs, nous devrions également tenir compte de leurs responsabilités familiales afin d’éviter toute discrimination ».

Il a ajouté que « dans le contexte d’un hiver démographique et d’une culture de l’isolement, la famille est la clé de la solidarité intergénérationnelle. La précarité et l’insécurité exacerbent la solitude ».

La FAFCE réitère ses demandes en matière de politique sociale pour améliorer les conditions de vie:

  • des systèmes d’imposition basés sur la famille afin d’éviter l’inégalité de traitement des parents et des soignants
  • un accès adéquat et entièrement rémunéré aux congés de maternité, de paternité et parental pour les parents, indépendamment du temps de travail effectif
  • la liberté totale pour les parents de décider de la répartition du congé entre le père et la mère
  • reconnaître légalement le droit à la déconnexion et à un dimanche sans travail, en tant que liberté fondamentale de chaque personne
  • mettre en œuvre les plans d’action nationaux de la Garantie pour l’Enfant
  • mettre fin à la discrimination des femmes sur le lieu de travail