Bruxelles, le 8 Mars 2024

Le 8 mars est célébré comme la Journée Internationale de la Femme. À la FAFCE, nous travaillons avec des femmes et des mères incroyables dans toute l’Europe. Aujourd’hui, nous nous sommes entretenus avec Angelika Weichsel Mitterrutzner, qui siège au conseil d’administration de la FAFCE en tant que deuxième vice-présidente. Elle est également présidente du Katholischer Familienverband Südtirol (KFS), c’est-à-dire de l’Association des familles catholiques du Tyrol du Sud. Nous sommes fiers de compter la KFS parmi les membres de la FAFCE.

Angelika a évoqué son éducation en Allemagne et les influences qui ont façonné la femme qu’elle est aujourd’hui. « Ayant grandi comme enfant unique dans une grande ville, ma mère, qui ne travaillait pas, ainsi que mon père et mes grands-parents, ont été mes éducateurs de cœur et d’esprit », a-t-elle expliqué. « Plus tard, ce sont aussi mes professeurs qui m’ont façonnée ».

Son engagement dans les associations familiales s’est fait naturellement: « Lorsque je suis arrivée dans le Tyrol du Sud et que nos enfants sont nés, je me suis inscrite à l’association familiale locale et j’ai participé à diverses manifestations. Cela m’a permis de faire la connaissance de nombreuses femmes ». En effet, la KFS apporte « aux familles de nos villages et de nos villes un soutien dans leur vie quotidienne ». Elle ajoute que « dans une association familiale, on reçoit plus qu’on ne donne ». C’est grâce à un travail bénévole inestimable que les réseaux familiaux servent si souvent la communauté au sens large.

L’association familiale KFS se compose d’un nombre impressionnant de 116 branches, comptant près de 1 000 personnes qui travaillent bénévolement. Parmi ces bénévoles, 95 % sont des femmes. L’équipe du bureau à temps plein est composée de huit femmes qui gèrent les responsabilités administratives.

Cette association familiale repose sur six piliers :

  1. La politique familiale
  2. L’éducation familiale
  3. Les loisirs familiaux
  4. Le travail entre les générations
  5. La pastorale familiale
  6. l’aide aux familles.

Cette vaste mission permet d’offrir un service approfondi aux familles, tant au niveau de l’aide communautaire qu’au niveau politique. Le soutien communautaire comprend un programme d’aide aux familles, qu’Angelika décrit comme fournissant « une aide financière non bureaucratique aux familles qui sont dans le besoin sans que ce soit de leur faute ».

La KFS est également capable de « faire passer le message », grâce au journal de l’association qui est publié six fois par an. En outre, un membre du personnel s’occupe exclusivement des relations publiques. Angelika a décrit la structure organisationnelle de la KFS en ajoutant que « dix représentants des districts et cinq autres personnes siègent au conseil d’administration, qui prend toutes les décisions. Il y a deux ans, nous avons pu recruter une femme comme assistante spirituelle – une laïque ».

Angelika a été élue au conseil d’administration de la FAFCE à son poste actuel de deuxième vice-présidente en 2021. « Ce n’est que récemment que j’ai commencé à m’impliquer dans la FAFCE, car je n’avais pas le temps de m’en occuper lorsque je travaillais », a-t-elle déclaré. Malgré le manque de temps que les mères qui travaillent connaissent bien, elle a cité le proverbe selon lequel « quand on veut, on peut, donc s’il y a quelque chose d’important pour moi, je trouverai le temps pour le faire ».

La Munichoise, qui s’est battue pour les familles, s’est fermement opposée au controversé certificat européen de parentalité et à la gestation pour autrui. Elle a déclaré en décembre 2023 que « la majorité des députés européens ont renoncé à prendre position en faveur de la dignité humaine et ont utilisé la parentalité transfrontalière à des fins idéologiques, contre le principe de subsidiarité ».

Elle s’est également exprimée sur l’effacement des femmes en 2022 à propos d’une directive de la Commission européenne visant à réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes : « si l’objectif de cette directive est de lutter contre l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, quel type de protection ces mesures mettront-elles en œuvre si aucune mention n’est faite des femmes ? »

Nous sommes fiers de compter en Europe des femmes et des mères comme Angelika, qui sont des leaders au service des familles.