Bruxelles, le 7 mars 2024

Cette semaine, la FAFCE a participé à un webinaire organisé par Population Europe, le réseau collaboratif soutenu par la Commission européenne. L’événement était intitulé : Un paradoxe démographique ? L’égalité des genres et la baisse de la fécondité dans les pays nordiques.

L’événement du 5 mars s’est concentré sur la façon dont les attitudes égalitaires à l’égard des rôles de genre sont liées à la baisse des taux de natalité. L’une des expertes invitées, Nicole Hiekel (sociologue à l’Institut Max Planck pour la recherche démographique), a indiqué que les politiques familiales sont déterminantes pour les taux de fécondité et a souligné que « le choix du nombre d’enfants fait partie de votre liberté ». Elle a également attiré l’attention sur la nécessité de soutenir les parents dans leur travail non rémunéré, en particulier en ce qui concerne les soins, et a rappelé aux participants que le soutien aux enfants est le meilleur des investissements dans la société.

Cette initiative fait suite à la récente participation de la FAFCE aux Journées démographiques de Berlin organisées par Population Europe en janvier (voir photo ci-dessus). Accueillie en Allemagne, la responsable de projet de la FAFCE a participé à la soirée du 23 janvier au « Futurium » de Berlin, organisée par le Centre de recherche de Population Europe. L’événement a débuté par les mots de bienvenue de Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la démocratie et de la démographie, et a été suivi d’un panel politique intitulé :  » Échapper ensemble au paradoxe de la crise« . Des intervenants représentant la sphère politique et le monde scientifique ont discuté du fossé entre la recherche et l’action politique et de leur manque d’impact commun.

Vincenzo Bassi, président de la FAFCE, a déclaré : « Il est urgent de rétablir l’équilibre intergénérationnel en Europe. Pour ce faire, nous devons construire un nouveau paradigme qui place la famille au centre des politiques publiques à long terme en Europe. Il y a tout juste un an, le pape François rappelait au monde entier la crise de l’hiver démographique, particulièrement visible en Italie et dans tout le sud de l’Europe.

La question démographique concerne tout le monde et il est opportun et nécessaire de créer des échanges institutionnels au niveau européen et international dans le but de promouvoir un nouveau printemps démographique. Les politiques familiales relèvent de la compétence directe de chaque Etat. Mais cela ne les empêche pas de prendre des initiatives d’un commun accord, au-delà des clivages politiques, pour l’échange de bonnes pratiques et la promotion de politiques favorables à la famille ».